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Les paroles du Second album

mercredi 26 février 2014, par Lyonic

La chatte de monsieur Clock
Jeune homme
Miss Alzheimer
Les talons hauts
Le vase chinois
Alors
Le bal
Milo
Jeanine
Les ciseaux pointus
Les pauvres
Les avions
Mauvais sang
La fée atomique
Moi j’aime bien
La cantine (1996, inédit sur l’album original)
J’veux des amants (2011, inédit sur l’album original)
Le miroir (2011, inédit sur l’album original)


La chatte de monsieur Clock

Sur les genoux de monsieur Clock
Je léchais de ma langue râpeuse
Ses doigts souillés par le dîner
Je l’étirais nonchalamment
Sur le fauteuil rouge de monsieur
En jouant vag’ment avec une mouche agonisante
Ca agaçait beaucoup madame
La nuit monsieur Clock m’appelait
Il ne s’endormait plus sans moi
J’arrivais délicatement
Me posant au creux de ses reins
En ronronnant de tout mon corps
Chaude et douce rien que pour lui
Ca agaçait beaucoup madame
Je boite car je n’ai que trois pattes
A cause du neveu de madame
Qui m’a lancé par la fenêtre
Comme ça pour rire quel petit con
Mes griffes sont gravées dans son oeil c’est pour la vie
J’étais la chatte de monsieur Clock
Ca agaçait beaucoup madame
Un dimanche 25 décembre
Madame montait l’escalier
Avec le petit déjeuner
C’était un jour pas comme les autres
J’étais assoupie sur une marche
Aucune envie de me pousser
Beaucoup de bruit et puis plus rien
Madame en bas de l’escalier
Je lèche un peu de liquide rouge
Qui sort de la bouche de madame
C’est dégueulasse mais un peu chaud
Désormais ça ne m’amuse plus
Je ne verrais plus monsieur Clock
Je ne reviendrais plus jamais
Il pleure ses sanglots m’indisposent
J’ai envie d’un bol de lait


Jeune homme

Excuser-moi jeune homme pour cet accident
Il est vrai que ma bouche était contre la votre
Quelques instants
Mais je n’vous ai pas embrassé jeune homme
Mes baisers sont plus fous que ça
Aucune envie de vous jeune homme
Et je suis désolée de ce que je vous ai laissé croire

Celui que j’aime est magicien
Ses caresses sont partout
Dans le vent qui soulève ma jupe
Dans la pluie qui mouille mes cheveux
Mes réflexes engourdis par l’alcool et la fête
Ont laisses votre main caresser mon visage mes cheveux et mon cou
Mais vos caresses me font bailler jeune homme
Je connais l’amour et l’envie
Ça n’vous ressemble pas jeune homme
Et je suis désolée de ce que je vous ai laissé croire

Celui que j’aime est magicien
On est comme des jumeaux
J’aime sa chair j’aime son sang
J’aime ses larmes et sa salive
Excusez moi jeune homme pour cet accident
Vous ne le voyez pas mais je sais qu’il est là
Il nous regarde il m’aime
Vous êtes la collé à moi jeune homme
Je n’sens rien et j’ai même froid
Aucune envie de vous jeune homme
Et je suis désolée de ce que je vous ai laissé croire

Celui que j’aime est magicien
Quand je dis son prénom
Ma bouche se rempli d’amour
Je l’entends il vous dit bonsoir

Bonsoir jeune homme


Miss Alzheimer

Miss Alzheimer mange de la cervelle
Des idées s’envolent de l’assiette
Tout ça est très joli, mais
Y’a monsieur son mari
Qui court après les pédales
C’est pas de tout repos
Le sac à main dans le frigidaire
Les bébés boivent du lait de toilette
La miss regarde une photo d’elle
Trouve cette étrangère à son gout
Oh c’est qui cette belle dame
Mais voyons c’est toi mon amour
Ah bon dit-elle pas vexée du tout
Elle est pas fière Miss Alzheimer
Miss Alzheimer enfile son manteau
Elle dit que c’est l’heure d’y aller
Peut-être à la sortie d’l’école
Pour ses enfants de la quarantaine
Ou bien acheter à manger
Y’a des beaux steaks chez l’cordonnier
Cuits avec un fer à r’passer
C’est excellent et c’est vite fait
La nuit Miss Alzheimer se réveille
Monsieur que faites-vous dans mon lit
Mais mon amour j’suis ton mari
Ah ça Miss Alzheimer le prend mal
Non mais dites-donc faut pas m’la faire
Allez ouste gamin hors du lit
Alors le vieux gamin se relève
Il pleure il rit et il l’engueule
Miss Alzheimer a mangé sa cervelle
Monsieur a perdu son amour
Stop y’a plus personne


Les talons hauts

J’vais mettre mes talons hauts
Ca m’remonte le moral
Ca fait sourire les fesses
Et même que des fois
Le sourire il prend l’ascenseur
Le long de la colonne vertébrale
Il r’monte jusqu’à la bouche
C’est incroyable


Le vase chinois

Dans la salle d’attente du docteur Yen
Un tapis rouge
Un vase chinois
Je suis seule et j’attends mon tour
Le grand vase sur le tapis rouge
Décoré de petits chinois
Que j’aime bien voir en peinture
Me fait de l’œil
Je le touche délicatement
Je ne sais pas ce qui me prend
Paf je fous le vase par terre
Et là sur le tapis rouge
Les chinois s’échappent en courant
La porcelaine redevient vierge
Les petits chinois sont contents
Ils balancent leur outils
Ils enlèvent leurs habits
Ils ont l’air impatients
Les femmes ont dénoué leurs cheveux
Les hommes leurs enlèvent leurs chaussettes
Petits chinois petites chinoises
S’allongent par terre
Nus comme des vers
Je m’allonge aussi pour mieux voir
Les femmes ont les paupières baissées
Les doigts de pieds en éventail
C’est le kamasutra dimension playmobil
Je perçois des sons tous petits
Qui me font penser au plaisir
Dans la salle d’attente il fait chaud
La porte s’ouvre comme une brute
Le docteur m’appelle froidement
Comme font les docteurs
Je regarde le tapis rouge
Plus rien
Je regarde le vase chinois
Intact
Je sors de la salle d’attente
Un homme rentre
Dans la salle d’attente du docteur Yen
Un tapis rouge
Un vase chinois
Un homme seul attend son tour
Dommage


Alors

Alors elle a souri
En me narguant de son bonheur
Plein dans la gueule
M’éclaboussant de sa fraîcheur
Plein dans la gueule
Alors j’ai trouvé ça louche
Moi y’a que mon chien
Qui me sourit droit dans les yeux
Alors j’ai pas compris
Il faisait beau
Elle avait les jambes nues
Alors elle a souri
Comme une invitation, alors
Moi y’a que celles des journaux
Qui me sourient droit dans les yeux
Alors mon vieux ça m’a pris d’un coup
J’l’ai attrapée
Elle a crié
Mais c’était trop tard
Alors j’lui ai fait le truc
C’était la première fois
Après j’ai couru couru
Pour m’échapper de moi
Parc’que moi j’aime mieux pas voir ça
Faut pas que j’cours j’suis malade du cœur
Parc’que je suis trop gros
Alors j’ai pensé
Si je meurs c’est à cause d’elle
Alors pourquoi elle a souri
Je suis rentré chez moi
J’ai rien dit a personne
Y’avais personne sauf mon chien
Alors j’ai mis ma tête dans l’four
Pour pas voir mon chien dans les yeux
Et j’ai cogné cogné
Pour plus penser
Parc’que moi j’aime mieux pas voir ça


Le bal

Ce soir j’vais faire claquer mes s’melles de bois sur le plancher des vaches transformé en piste aux étoiles
J’ai passé Mes jambes au thé, raccommodé mon chemisier
Je suis comme qui dirait un beau brin d’fille
Et ça va draguer sec avec mon sac plastique Tati qu’est comme un tailleur Chanel mais sans les boutons
En plus on peut mettre des trucs dedans,
C’est quand même plus pratique


Milo

Milo a les cheveux rouges
Comme Melody Nelson
Milo a les joues bien pâles
Un teint de dessin animé
Il joue à rouler dans la neige
Avec les renards en forêt
Milo a l’air renfermé
Sur qui sur quoi je n’sais pas
Les yeux farouches et curieux
De ceux qui n’osent pas parler
Des yeux que j’aimerai bien croiser
Les yeux de Milo simplement
Milo a l’air pas vrai
Même que j’en ai rêvé
Milo c’est comme un joker
Qui donne envie de prendre l’air
Ca embrouille mais c’est pas si bête
Ça fait des grelots dans la tête
Milo a les cheveux rouges
Comme Melody Nelson
Milo joue à cache-cache
Bien planqué derrière ses lunettes
Mais un jour je t’attraperai
Milo même que j’en ai rêvé
Milo a les cheveux rouges
Comme Melody Nelson
Milo a les cheveux rouges
Même que j’en ai rêvé


Jeanine

Janine a passé son électro infarctus
Janine l’a passé
Elle l’a eu du premier coup
Faut dire qu’elle se lave bien le ventre
Et c’est pas avec du petit lait
Son ventre il doit même être tout rouge
Tell’ment y’en a là dedans
Elle en a toute une armée
Des p’tits batt’ments qui courent
Tous plus pressés les uns que les autres
Et elle les laisse faire
Elle a pas peur qu’ils s’échappent
Janine a passé son électro infarctus
Elle l’a eu du premier coup
Faut dire qu’elle fume comme un pompier
Sous le fond de teint la nicotine
Lui fait une gueule de cendrier
Pour la suivre il faut y aller
C’est qu’elle a fait un pari
Celui qui jouait avec elle
Il fumait bien mais il est mort
Sans ça ce s’rait lui l’vainqueur
Mais maintenant c’est Janine
Janine a passé son électro infarctus
Janine l’a passé
Elle l’a eu du premier coup
Faut dire qu’elle se lave bien le ventre
Et c’est pas avec du petit lait
Son ventre il doit même être tout rouge
Tell’ment y’en a là d’dans
Y’a les petits batt’ments
Ben ils sont barrés dis donc
Rattrape les Janine rattrape-les
Ah raté, là ils sont trop loin
Tu vas pas les ravoir
Ah non non là t’es foutue Janine
Non ils vont pas rentrer
Vu l’heure ton cœur il est fermé


Les ciseaux pointus

La maîtresse m’a mis du scotch sur la bouche
Les autres ont dit bien fait t’avais qu’à pas parler
Ils sont cons les autres
J’aimerais bien avoir des ciseaux avec des bous pointus
Après on est allé dans la grande salle qui pue
Il caille toujours là d’dans. Dans mon verre j’avais douze ans
Pour être plus grande j’l’ai mis àa l’envers
J’aimerais bien avoir des ciseaux avec des bouts pointus
La grosse bonne femme nous a servi encore d’la soupe à l’alphabet
Moi j’voulais pas en avaler. La grosse bonne femme elle m’a forcée
Exprès j’ai tout dégobillé
J’aimerais bien avoir des ciseaux avec des bouts pointus


Les pauvres

Je suis pauvre et je sens mauvais
Y’a mon litron qui m’a torché
Même pas d’enfants pour faire pitié
Franchement qu’est-ce qu’on pourrait tirer
D’un vieux tas de linge sale comme moi
D’une citerne à trois étoiles
J’vis comme un rat sous la terre
Moins crasseuse dans la crasse
Je ne veux plus voir la lumière
Je suis pauvre et je pue d’la gueule
J’ai l’air un peu chtarbé d’la tête
C’est la manque d’amour qui rend fou
La braguette ouverte sur le monde
Et même que je lui pisse dessus
Moi quand je pleure c’est pas même pas beau
Ça s’mélange avec la morve
Et j’ai pas de mouchoir
C’est rien que des larmes de poivrot
Un jour j’vais en attraper une
Une de ces pétasses qui passent
Une belle qui transpire le savon
La braguette ouverte sur le monde
Et même que je lui pisse dessus
Moi quand je pleure c’est même pas beau
Ça s’mélange avec la morve
Et j’ai pas de mouchoir
C’est rien que des larmes de poivrot
Je suis pauvre et je sens mauvais
Y’a mon litron qui m’a torché
Même pas d’enfants pour faire pitié
Franch’ment qu’est-ce qu’on pourrait tirer
D’un vieux tas de linge sale comme moi
D’une citerne à trois étoiles
J’vis comme un rat sous la terre
Moins crasseuse dans la crasse
Je ne veux pas voir la lumière
P’têt même que j’me suis fait violer
Forcement quand on dort dehors
Pas l’droit de choisir son bonhomme
Un jour j’aurai un pistolet
Je me mettrai bien au milieu
Et pan ! J’vous crach’rai mon sale sang à la gueule


Les avions

Là haut dans l’ciel
Y’a les avions qu’ont mal au ventre
Alors ils nous font kaki d’ssus
C’est vraiment vraiment
Dégueulasse


Mauvais sang

Le retro virus est dans l’œuf
L’américaine dans sa voiture
Alex sur le trottoir
Anna dans son peignoir
Hans est chez le coiffeur
Lise est au téléphone
Marc sur sa comète
Ils vont vers les néons de la Darley Wilkinson
La Darley Wilkinson
Hans sait faire les piqûres
L’ordre des médecins l’a défroqué
C’est vexant coquet comme il est
Juliette fait la binoche
Avec des mouchoirs en papier
Ses yeux sont bizarres
C’est les allergies de printemps
Moi ça m’arrive des fois
Quand ça me prend
Elle garde au chaud une caresse une trace
La main sur la joue
Comme une oiseau blessé
Des poireaux tombent du ciel
Elle rit un peu mais pas vraiment
Alex la regarde
Comme si c’était la sainte Vierge
C’est vrai qu’elle lui ressemble un peu
Sauf qu’elle fume
Ils avalent leur fumée à fond
Ils la gaspillent pas en nuage
C’est le pays des anges
Des anges qu’ont mal au ventre
Comme disait la binoche
Le regard d’un homme c’est pas du vent


La fée atomique

Pompiers, police, infirmières et tout autre déguisement autorisé sont attendus au centre du monde. C’est là que la bombe a pété.
Je suis la vielle Geisha folle
Du moins c’est ce qu’on croit de moi
Mais je suis la fée atomique
Les autres ne le savent pas
La peau poudre de riz
J’arpente tout en blanc
Le paysage rouge et noir
Je fais gémir ma vois de femme
Ma voix est douce
Il y a déjà tell’ment de cris
Personne ne sait d’ou je sors
Immaculée comme le lait
Dans ce terrain mal luné
Je n’ai qu’une goutte de sang
Qui coule finement sur mes lèvres
Il y a déjà tell’ment de rouge
Les enfants doivent être contents
Eux qui n’aiment pas la salade
Ici il n’y a plus rien de vert
Je ne me plains pas de la faim
J’avais bien besoin d’un régime
Je me nourris de la pluie noire
C’est mon secret pour être blanche
Je déambule sur le sol mou asexué encore tiède
Les autres brûlent ces bouts de nous
Les familles qui partent en lambeaux
Moi j’en ai fait des rideaux
Contre les mouches
Il parait que ça sent mauvais
L’odeur ne m’atteint plus
Je vis dans un autre monde
Celui de la bombe atomique
Je suis la fée atomique


Moi j’aime bien

C’est tendre hein tu trouves pas
Moi j’aime bien
Être là comme ça près de toi
A respirer l’air doux et poudré du chocolat chaud
Qui sort de ta bouche
Un baiser serait bienvenu
Mais il ne dirait rien de plus
Que cette envie de s’embrasser on le sait
Alors on retient l’électricité des corps en suspend
Nos yeux intimidés d’être si grands ouverts
Reprennent souffle sous nos paupières
Léger hein tu trouves pas
Moi j’aime bien
Être là comme ça près de toi
A regarder flotter nos envies
Sans être à leurs mercis
C’est intelligent
J’en veux encore souvent
Nos peaux se plaisent sans se toucher on le sait
Alors on retient l’électricité des corps en suspend
Tous ces sourires et ces silences
Qui dansent sur les murs de ta chambre
C’est beau hein tu trouves pas
Moi j’aime bien


La cantine

À la cantine
Il y a trop de bruit
Ça rit ça crie
Mais moi je ne ris pas
J’ai peur

Je voudrais que maman soit là
Pour leur dire de parler plus bas
La viande elle est en trop gros bouts
Et on a tous les mêmes assiettes
Chez moi j’en ai avec un chat
J’ai un estomac de moineau
C’est maman qui dit toujours ça
Je ne mange pas assez vite
Ça me donne envie de vomir

Refrain

Heureusement il y a Nino
Quand je pleure il prend mon assiette
Il avale tout sans qu’on le voit
On a tous les deux des lunettes
Sa mère elle dit qu’il est trop gros
Il a même plus droit aux bonbons
Tout ça c’est à cause de moi
Elle ne comprend rien à l’amour
Nino est gros parce qu’il m’aime

Refrain

Moi je m’en fiche qu’il est trop gros
Je veux me marier avec lui
Nino il est trop gros d’amour
Alors je veux pas qu’il maigrisse
Ça veut dire qu’il ne m’aime plus
S’il mange plus dans mon assiette
Pour que j’arrête de pleurer
Je sais pas comment je ferais
Je serais vraiment très très triste.

Refrain


J’veux des amants

J’veux des amants
J’en veux pas un, pas deux, mais cent
J’veux des amants
Comme une pluie d’été à mon chevet
J’veux des mots doux
J’veux des textos, comme une ado
J’veux des Hercules qui portent mes seins au royaume des dieux
J’veux des colonnes de caresses
J’veux des amants
J’en veux pas un, pas deux, mais cent
J’veux des amants
Une valse à mille bras, une danse de Shiva
J’veux des baisers mouillés, qu’on réchauffe mes pieds
J’veux des pirates, j’veux des corsaires qui accostent mon corps chavirant
Comme un navire qui bat de l’aile
J’veux des amants
J’en veux pas un, pas deux, mais cent
J’veux des amants
J’veux des pêcheurs, j’veux me noyer dans une grande marée
J’veux qu’on me dise que je suis belle
J’veux du plaisir
A m’en exploser les prunelles
J’veux un serpent dans mon nombril et des bouches qui se frôlent dans mon cou
J’veux des amants
J’en veux pas un, pas deux, mais cent
J’veux des amants
Et que mes draps deviennent de grands sables mouvants
J’veux des amants
J’en veux pas un, pas deux, mais cent
J’veux des amants
Et que leurs corps deviennent ma traîne de mariée
J’veux des amants
J’veux des amants
J’veux des amants


Le miroir

Dans le miroir y’a des fissures
Sur le coin d’ma figure
Y’a des scandales, y’a des fêlures
De l’amour en petites coupures
Brûlure indélébile de baiser enflammé
C’est des murmures
Des chants qui calment les bébés
Dans le miroir y’a des ruisseaux
Des larmes gravées au couteau
C’est des parures, c’est des nuits blanches
C’est ma robe du dimanche
Clin d’œil indélébile, là au coin d’mes prunelles
C’est des fous rires
Les traces des instants charnels
Y’a des convois, y’a des cortèges
Portant la toile, portant le deuil
C’est les chevaux de mon manège
C’est ton corps qu’en enterre
Le vide envahissant de ton ampli éteint
C’est du silence
C’est le tatouage de ton absence
Dans le miroir pousse l’ortie
Les flagrants délits d’une vie
Les adultères et les caresses
Tracés au fusain des amants
Dans le miroir y’a mes diablesses
Mes renaissances, mes dragons, mes rêves d’enfant
Dans le miroir, y’a des flash-backs
Des polaroids plein le sac
C’est mes valises, c’est mes bagages
D’ailleurs je repars en voyage

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