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Les paroles de l’album Les Elles en scène

jeudi 3 septembre 2009, par Lyonic

Les avions
Mauvais sang
Blockhaus
Tati
La belle au bois dormant du troisième type
Alors
Lettre à Luna
Orthopédia
La blouse
La chatte de monsieur Clock
Jésus
Station Play
Lepirate
Les talons hauts
Le vase chinois
Pamela Peacemaker
Roma
Moi j’aime bien
Quand je s’rais vieille


Les avions

Là haut dans l’ciel
Y’a les avions qu’ont mal au ventre
Alors ils nous font kaki d’ssus
C’est vraiment vraiment
Dégueulasse


Mauvais sang

Le retro virus est dans l’œuf
L’américaine dans sa voiture
Alex sur le trottoir
Anna dans son peignoir
Hans est chez le coiffeur
Lise est au téléphone
Marc sur sa comète
Ils vont vers les néons de la Darley Wilkinson
La Darley Wilkinson
Hans sait faire les piqûres
L’ordre des médecins l’a défroqué
C’est vexant coquet comme il est
Juliette fait la binoche
Avec des mouchoirs en papier
Ses yeux sont bizarres
C’est les allergies de printemps
Moi ça m’arrive des fois
Quand ça me prend
Elle garde au chaud une caresse une trace
La main sur la joue
Comme une oiseau blessé
Des poireaux tombent du ciel
Elle rit un peu mais pas vraiment
Alex la regarde
Comme si c’était la sainte Vierge
C’est vrai qu’elle lui ressemble un peu
Sauf qu’elle fume
Ils avalent leur fumée à fond
Ils la gaspillent pas en nuage
C’est le pays des anges
Des anges qu’ont mal au ventre
Comme disait la binoche
Le regard d’un homme c’est pas du vent


Blockhaus

J’ai des petits soldats allongés sur la langue
Prêts à tirer en joue
Sur la langue chargez
Protégez le palais
Je suis blindée
Blockhaus je suis un blockhaus
J’ai toute une armée sur les dents
Mes yeux sont deux boulets de canon
Un regard de travers
Et c’est la guerre Pan Pan
Blockhaus je suis un blockhaus
J’ai des petits agents secrets
Cachés dans les oreilles
Prêts à faire sauter le bouchon Pan Pan
Le pavillon est sur écoute
Blockhaus je suis un blockhaus
J’ai une petite bombe atomique
Cachée dans le cerveau
Les nerfs reliés au p’tit bouton
Prêt à faire sauter la machine Pan Pan
Blockhaus je suis un blockhaus
Stop qu’est c’qui s’passe
L’ennemi arrive par derrière
C’est un piège
Mais il sourit ce con
Et il force la porte
Ahhh je suis touchée
Blockhaus mon armée s’éparpille
Blockhaus je suis un blockhaus envahi
Il m’a fait prisonnière
Blockhaus je suis un blockhaus envahi
Je l’aime.


Tati

J’aime bien mon sac plastique Tati qu’est comme un tailleur Chanel mais sans les boutons
En plus on peut mettre des trucs dedans
C’est quand même plus pratique.


La belle au bois dormant du troisième type

Allez tous vous faire foutre
Je dormirai jusqu’à plus soif
Jusqu’à plus soif de ses baisers
Je suis la belle au bois dormant
Du troisième type
Celui qu’a la veste rouge
Celui qui fume sa cigarette
Là-bas au fond du couloir
Il est encore beurré ce con TSA !
Ca y est je me souviens
On était dans une fête
J’étais bien
Bien mais sensible
Sensible avec plein d’sss
Je ne me sentais pas spécialement jolie
C’était de la faute à personne
Pauvre bonbonne TSA !
Y’avait une fille très belle
J’avais remarqué
Il a parlé à la fille
Ils ont rigolé
Ca va pas l’faire me disais-je
Ca se voyait dans leurs yeux
Qu’ils avaient envie
Ils allaient pas le faire
Mais ils avait envie
Alors j’ai sauté par-dessus
Comme ça direct
Pas l’temps d’dire ouf par terre
Ca lui fera les pieds
Me disais-je à l’instant passé
Je suis la belle au bois dormant
du troisième type
Celui qu’a la veste rouge
Celui pleure tout son alcool
Là-bas au fond du couloir
Allez tous vous faire foutre
Je dormirai jusqu’à plus soif
Jusqu’à plus soif de ses baisers
Allez tous vous faire foutre
Je ne suis pas dans le coma
Je fais la gueule
Et c’est tout


Alors

Alors elle a souri
En me narguant de son bonheur
Plein dans la gueule
M’éclaboussant de sa fraîcheur
Plein dans la gueule
Alors j’ai trouvé ça louche
Moi y’a que mon chien
Qui me sourit droit dans les yeux
Alors j’ai pas compris
Il faisait beau
Elle avait les jambes nues

Alors elle a souri
Comme une invitation
Moi y’a que celles des journaux
Qui me sourient droit dans les yeux
Alors mon vieux ça m’a pris d’un coup
J’l’ai attrapée
Elle a crié
Mais c’était trop tard
Alors j’lui ai fait le truc
C’était la première fois
Après j’ai couru couru
Pour m’échapper de moi
Parc’que moi j’aime mieux pas voir ça
Faut pas que j’cours j’suis malade du cœur
Parc’que je suis trop gros

Alors j’ai pensé
Si je meurs c’est à cause d’elle
Alors pourquoi elle a souri
Je suis rentré chez moi

J’ai rien dit à personne
Y’avais personne sauf mon chien
Alors j’ai mis ma tête dans l’four
Pour pas voir mon chien dans les yeux
Et j’ai cogné cogné
Pour plus penser
Parc’que moi j’aime mieux pas voir ça


Lettre à Luna

Salut Luna petite lumière
Je suis dans le train pour Milan
J’emmène Nino pour les vacances
Ca me laisserai plus de temps
Pour être à l’hôpital des fées
Et lui ça va lui faire du bien
Il a fait un dessin pour toi
Je n’arrive pas à dormir
Ces trains de nuit c’est pas la joie
J’ai envie de toi dans mes bras
Tu sais la petite berceuse
Que je chantais pour t’endormir
Elle tourne dans ma tête jour et nuit

Luna est un ange
Luna a des mots étranges
Que moi seule comprend
C’est moi qui suis sa maman

Hier j’ai vu monsieur Player
Il m’a dit que l’on progressait
Il t’aime beaucoup tu sais
Pamela m’a sauté au cou
Elle est marrante cette fille
Il paraît que tu ne dors pas
Vous faîtes les folles la nuit
Vous mangez du chocolat
Et vous allez en cachette
Regarder le nouveau dormir
C’est vrai qu’il est plutôt mignon
Ton copain bulle n’est pas jaloux
Je suis heureuse que Pamela
Te donne le goût des bêtises
Tu as l’air tellement sérieuse

J’arriverai mardi matin
A l’heure du petit déjeuner
Je t’apporterai du pain chaud
Et de la confiture de lait
Toutes les deux en tête-à-tête
Comme avant d’aller à l’école
Quand tu te réveillais trop tôt
Que tout le monde dormais encore
C’était notre moment à nous
Tu t’en souviens Luna
Dis bien à Pamela
De faire des tresses tous les soirs
Ca vous évitera les noeuds
Pour Kali...


Orthopédia

Orthopédia jambe de bois
C’est comm’ça qu’on m’appelle
Et celle qui m’a donné la vie
Eh ben elle a pas d’quoi être fière
D’ailleurs elle l’est pas trop

Orthopédia jambe de bois
C’est comm’ça qu’on m’appelle
Et quand on va chez Monoprix
Je me cache derrière le caddie
Je regarde les beaux
Je rêve que je m’endors
Dans leur bras sans mon corps
J’aime bien Eddie Mitchell
Je mets son poster dans mon lit
Et puis j’enlève tous mes habits
Je l’embrasse sur la bouche
Des fois ma mère m’appelle
J’lui dis tais-toi je fais l’amour
Quand tu l’fais t’aimes pas que j’te r’garde
Alors elle, elle rigole
Après j’attends la mort
Et entre deux je dors

Orthopédia jambe de bois
C’est comm’ça qu’on m’appelle
Un jour j’vais tous y mettr’le feu
Un jour j’vais leur crever les yeux
Comme ça ils m’verront plus


La blouse

Pendant que Pamela
Trempe sa blouse dans l’eau d’Javel
Pour enlever la douleur qui a déteint dessus
Elle se met à rêver
Elle passe une journée dans la blouse d’un autre

La blouse enfarinée
Elle lèche ses doigts sucrés
En servant le croissant
Du fidèle client matinal
Un blouse fraîche et souriante
En vichy vert et blanc
Qui met de bonne humeur
Et sent bon le pain chaud

Blouse comme un doudou
En coton rassurant
Elle essuie les chagrins
Des enfants le lundi matin
Blouse sage pour enfants pas sages
Rose poudré de craie
Aux poches pleines de bonbons
Pour la récréation
Blouse de femme de ménage
Pas tell’ment poétique
C’est pourtant très joli
Une femme par terre à quatre pattes
Dans une blouse un peu mouillée
Elle pose sa toile
Sur la crasse des autres
Et nous sauve des mouches

Blouse rouge d’envie
De la femme d’intérieur
Elle écoute la radio
Danse des hanches mollement
Tout en préparer la cuisine
Elle sent bon les épices
Elle est nue sous sa blouse
C’est pour l’homme de sa vie
Qu’elle attend avec appétit


Jésus

Les mains en l’air, en croix comme Jésus, ça fait monter les seins au ciel.


Station Play

Petite drogue
Héroïne du Player
Petite hypnose pour ses yeux
Ses doigts s’excitent sur ton starter
Et hop là il te fais sauter
T’arrachant même un petit cri
D’un coup de reins il te soutient
Tout son corps joue pour toi
Je traverse la pièce
Juste une ombre sur ton image
Player ne me voit pas
L’écran devient l’espace
Autour c’est le néant
Je suis dans le néant

Petite star virtuelle
Tu me vires
Tu me piques mon mec
Si tu le voyais à tes pieds
Quand tu plonges Lara
Dans cette eau fausse et froide
Player est dans tous ses états
Il aime te voir nager

Petite drogue
Héroïnes du Player
Petite hypnose pour ses yeux
Tu risques ta vie devant lui
Alors forcément ça l’excite
Tu n’es qu’un CD plat et froid
J’ai dans mes mains chaudes Lara
Un engin redoutable

Plus fort que tous tes flingues
Je ruse pour que Player te meurt
C’est pervers le virtuel
Conduits par mes caresses
Mon player déconnecte
Terminus Station Play

Virtuelle rivale
C’est fini il lâche ton starter
Tu n’est qu’un mauvais coloriage
Je te regarde mourir
Player est dans mes bras
Player est dans tous ses états
Tout son corps joue pour moi

Adieu Lara
Adieu va voir ailleurs
Tu es infidèle et sans cœur
Tu trouvera d’autres players


Le pirate

Ce fut un beau voyage
Ce matin-là
Passagère clandestine
Sur un bateau pirate
Du haut de ma couchette
Je regarde la mer
J’ai envie de plonger
Je trouve le prétexte
Là au bord du rivage
Le pirate se repose
Il a mal à la tête
J’ai testé le toucher
Plus que plus que jamais
J’ai palpé pétri caressé
Mes mains montent et descendent
Glisse sur l’océan chaud
Je souffle comme une fumée rouge
Un vent de sirocco
Tu sens le vent venir pirate
Une vieille chanson du fond des mers
Je me prends pour une sirène
J’ai perdu mon sens interdit
Au pied du lit
Je cherche je ne sais quoi
Je m’en vais en voyage
Je pars à la conquête
D’un trésor pressenti
Dans le creux des caresses
Je m’en vais chercher des nouvelles
D’un monde nouveau
Dans les bras d’un pirate
Échoué à l’hôpital des fées


Les talons hauts

J’vais mettre mes talons hauts
Ca m’remonte le moral
Ca fait sourire les fesses
Et même que des fois
Le sourire il prend l’ascenseur
Le long de la colonne vertébrale
Il r’monte jusqu’à la bouche
C’est incroyable


Le vase chinois

Dans la salle d’attente du docteur Yen
Un tapis rouge
Un vase chinois
Je suis seule et j’attends mon tour
Le grand vase sur le tapis rouge
Décore de petits chinois
Que j’aime bien voir en peinture
Me fait de l’œil
Je le touche délicatement
Je ne sais pas ce qui me prend
Paf je fous le vase par terre
Et là sur le tapis rouge
Les chinois s’échappent en courant
La porcelaine redevient vierge
Les petits chinois sont contents
Ils balancent leur outils
Ils enlèvent leurs habits
Ils ont l’air impatients
Les femmes ont dénoué leurs cheveux
Les hommes leurs enlèvent leurs chaussettes
Petits chinois petites chinoises
S’allongent par terre
Nus comme des vers
Je m’allonge aussi pour mieux voir
Les femmes ont les paupières baissées
Les doigts de pieds en éventail
C’est le kamasutra dimension playmobil
Je perçois des sons tous petits
Qui me font penser au plaisir
Dans la salle d’attente il fait chaud
La porte s’ouvre comme une brute
Le docteur m’appelle froidement
Comme font les docteurs
Je regarde le tapis rouge
Plus rien
Je regarde le vase chinois
Intact
Je soirs de la salle d’attente
Un homme rentre
Dans la salle d’attente du docteur Yen
Un tapis rouge
Un vase chinois
Un homme seul attend son tour
Dommage


Pamela Peacemaker

My name is Pamela Peacemaker
Fille de rave épouse X
A coups de BPM
Je chasse les enfants bulle
Deux lunes et deux soleils
Pour me vider la tête
Ma pendule intérieure est à 200 à l’heure
Je respire le son
Le son est un dragon
Je n’ai plus besoin d’air
Je suis sa fiancée
Je m’envole à son bras
You know what I’m happy
Et le lundi je redescends
Dans mes quartiers de vie

My name is Pamela Peacemaker
Infirmière de bas étage
Les cheveux rouges la blouse blanche
Je traîne mes pieds stérilisés
Dans les couloirs immenses
De l’hôpital des fées
Moi j’administre les sourires
Plutôt que les médicaments
Je dors avec les enfants bulles
Les nounours en peluche
Étouffent sous les plastiques

Oh ! Mes petits anges malades
Je ne voudrais plus voir vos yeux
Ils sont trop purs et trop confiants
Ca me fait peur
Oh ! Mes petits anges malades
Quand je vous raconte mes histoires
Vous vous abandonnez si bien
Contre mes seins

My name is Pamela Peacemaker
Fille de rave épouse X
A coups de BPM
J’emmène les enfants bulles
Deux lunes et deux soleils
Pour me vider la tête
Je les prends par la main
On s’envole, on s’envole
Au-dessus des raveurs
On chatouille les arbres
On rigole avec le soleil
Et le lundi je redescends
Dans nos quartiers de vie

My name is Pamela Peacemaker
Infirmière de bas étage
Les cheveux rouge la blouse blanche
Je traîne mes larmes stérilisées
Dans la nuit blanche et froide
De l’hôpital des fées
My name is Pamela Peacemaker


Roma

Roma ma qué c’est joli
Mais me prefero regarder
Oh Madonna les garçons
Italianos très très bellos

Si Si Han Han Si Si

Attenzione sur le scooter
Il faut pas regarder en l’air
Oh Madonna les garçons
Italianos pazzo pazzo

Si Si Han Han Si Si

Les bonnes sœurs vendent des sucettes
Avec le Papa dessus
Oh Madonna tes copines
Sont de sacrées sacrées coquines

Si Si Han Han Si Si

Les curés sous leurs Ray Bans
On se demande ce qu’ils cachent
Oh Madonna vecchio Papa
Un peu gaga non tu crois pas

Si Si Han Han Si Si

Roma ma qué c’est joli
Mais me prefero mangare
Oh Madonna la pasta mmh
Et la pizza ma qué c’est bon

Si Si Han Han Si Si


Moi j’aime bien

C’est tendre hein tu trouves pas
Moi j’aime bien
Être là comme ça près de toi
A respirer l’air doux et poudré du chocolat chaud
Qui sort de ta bouche
Un baiser serait bienvenu
Mais il ne dirait rien de plus
Que cette envie de s’embrasser on le sait
Alors on retient l’électricité des corps en suspend
Nos yeux intimidés d’être si grands ouverts
Reprennent souffle sous nos paupières

Léger hein tu trouves pas
Moi j’aime bien
Être là comme ça près de toi
A regarder flotter nos envies
Sans être à leurs mercis
C’est intelligent
J’en veux encore souvent
Nos peaux se plaisent sans se toucher on le sait
Alors on retient l’électricité des corps en suspend
Tous ces sourires et ces silences
Qui dansent sur les murs de ta chambre
C’est beau hein tu trouves pas
Moi j’aime bien


La chatte de monsieur Clock

Sur les genoux de monsieur Clock
Je léchais de ma langue râpeuse
Ses doigts souillés par le dîner
Je m’étirais nonchalamment
Sur le fauteuil rouge de monsieur
En jouant vag’ment avec une mouche agonisante
Ca agaçait beaucoup madame

La nuit monsieur Clock m’appelait
Il ne s’endormait plus sans moi
J’arrivais délicatement
Me posant au creux de ses reins
En ronronnant de tout mon corps
Chaude et douce rien que pour lui
Ca agaçait beaucoup madame

Je boite car je n’ai que trois pattes
A cause du neveu de madame
Qui m’a lancé par la fenêtre
Comme ça pour rire quel petit con
Mes griffes sont gravées dans son œil c’est pour la vie
J’étais la chatte de monsieur Clock
Ca agaçait beaucoup madame

Un dimanche 25 décembre
Madame montait l’escalier
Avec le petit déjeuner
C’était un jour pas comme les autres
J’étais assoupie sur une marche
Aucune envie de me pousser
Beaucoup de bruit et puis plus rien

Madame en bas de l’escalier
Je lèche un peu de liquide rouge
Qui sort de la bouche de madame
C’est dégueulasse mais un peu chaud
Désormais ça ne m’amuse plus
Je ne verrais plus monsieur Clock
Je ne reviendrais plus jamais
Il pleure ses sanglots m’indisposent
J’ai envie d’un bol de lait


Quand je s’rais vieille

Quand je s’rai vieille
Je serai très belle
Et j’aurai beaucoup d’amants
Toi tu m’attendras patiemment
Quand on est vieux on comprend tout
Quand on est vieux on a le temps

Toutes mes rides comme des petites flèches
Perceront le cœur les yeux
De ceux que je voudrai séduire
Dites vous que je f’rai pâlir
De jalousie les jeunes filles
J’entendrai les anges chuchoter
C’est la dernière caresse
Profite bien profite bien

Mes cheveux comme ceux des fées
Seront si longs et si blancs
Qu’on me verra bien dans la nuit
Glisser dans les draps lentement
Glisser dans les draps doucement

Ma voix émue facilement
Je sais ça vous troublera
Et mes mains trembleront souvent
Mes idées prendront plus de temps
Pour aller jusqu’au bout des doigts

J’entendrai ...

Quand je s’rais vieille
Je serai très très belle
Et j’aurai beaucoup d’amants
Toi tu attendras patiemment
Que vienne le dernier câlin
Tu verras on sera si bien

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